2022
2021
Semaine d'Art 2020
Programme 2019 - 2020
Programme 2018 - 2019
Festival 2019
Festival
En Saisons
Rentrer dans le moule
du 7 au 30 juillet -
relâche les 12, 19, 26 juillet à 10h10 -
Durée : 1h20
La Banquise
le 12 juillet à 11h00 -
Durée : 1h
Le Fossé
le 19 juillet à 11h00 -
Durée : 1h
Frontalier
du 7 au 30 juillet -
relâche le 19 juillet
à 12h15 -
Durée : 1h15
Revanche
du 7 au 30 juillet -
relâche les 12, 19, 26 juillet
à 14h15 -
Durée : 1h10
Petit boulot pour vieux clown
du 7 au 30 juillet -
relâche les 12, 19, 26 juillet
à 16h00 -
Durée : 1h15
Le navire night
du 7 au 30 juillet -
relâche les 12, 19, 26 juillet
à 18h00 -
Durée : 1h15
Dans la solitude des champs de coton
du 7 au 30 juillet -
relâche les 12, 19, 26 juillet
à 22h00 -
Durée : 1h15
Britannicus -
Tragic Circus
du 7 au 30 juillet -
relâche les 12, 19, 26 juillet
à 19h55 -
Durée : 1h20
PETIT BOULOT POUR VIEUX CLOWN
Création 2022
Samedi 19 février à 20h
Dimanche 20 février à 16h
Mercredi 23 février à 19h
Jeudi 24 février à 19h
Vendredi 25 février à 20h
Samedi 26 février à 20h
Dimanche 27 février à 16h
Olympe de Googes
Plus vivante que jamais
Mardi 8 mars à 20h00
CARMEN FLAMENCO
Festival Andalou 2022
Mardi 29 mars à 20h00
MISÉRABLES
D’après Victor Hugo
Dimanche 3 avril à 16h00
Lundi 4 avril
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON
Vendredi 29 avril à 20h00
LA ROBE ROUGE
Jeudi 12 mai à 19h00
Reporté siné die
LES RAISINS DE LA COLÈRE
Jeudi 19 mai à 20h00
Saisons
Festival 2021
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
LORSQUE FRANÇOISE PARAÎT
1916. A huit ans, Françoise a une révélation : quand elle sera grande, elle sera médecin d’éducation ! Personne ne la prend au sérieux. Surtout pas sa mère, effrayée par cette enfant à la pensée si libre.
Une enquête tendre et drôle sur celle qui a révolutionné notre rapport à l’enfance : Françoise Dolto.
du 7 au 30 juillet à 10h30
relâches les 13, 20 et 27 juillet
COUPABLES
Le Havre, à la nuit tombée, une femme se rend seule, avec sa valise, dans un commissariat pour confesser le meurtre de son mari violent, commis il y a plusieurs années. « Je veux être condamnée, car je suis coupable… ».
Pourquoi cette femme que personne ne soupçonnait veut-elle absolument être reconnue coupable ? Et pourquoi cette Officier de Police Judiciaire semble ne pas vouloir prendre sa déposition?
du 7 au 30 juillet à 13h
relâches les 13, 20 et 27 juillet
LA DISPUTE
De Marivaux
La Dispute s’ouvre sur une question à élucider : qui de l’homme ou de la femme s’est rendu coupable de la première infidélité. A cet effet, quatre jeunes gens – deux garçons et deux filles – ont été élevés séparément, sans contact avec le monde extérieur en pleine nature. Avec cette comédie, à la fois grave et gaie, Marivaux imagine un « paradis » sensuel, peuplé de figures féminines merveilleusement décomplexées. Une rareté qui ravie.
du 7 au 30 juillet à 15h15
relâches les 13, 20 et 27 juillet
Délicieus(es)
Théâtre musical
De la souffrance à la vengeance…la confession directe et en ligne d’une femme trahie.
Sous nos yeux, la scène transcende les trois formes du Verbe : le langage écrit (un roman noir populaire), le langage musical (une création originale contemporaine), le langage théâtral.
du 7 au 30 juillet à 17h25
relâches les 13, 20 et 27 juillet
SUR LA PISTE DE L’UTOPISTE
Le personnage principal de cette histoire est un berger descendu des montagnes pour sa semaine de vacance annuelle. Le chapeau dont il est coiffé rappelle vaguement celui de Don Quichotte. En découvrant sa silhouette, on ne peut pas s’empêcher de penser aux valeurs désuètes qu’il défendait.
du 7 au 30 juillet à 19h30
relâches les 13, 20 et 27 juillet
TANGO NERUDA
Piazzolla, Picasso, Neruda
Tango Neruda, c’est une danse aux deux visages : mi macabre, mi amoureuse, comme un tango aux sons discordants et langoureux d´Astor Piazzola (dont on fêtera le centenaire en 2021).
Facture foncièrement contemporaine, qui rythme les textes du poète et les lavis du peintre… pour un spectacle qui tangue comme un bateau… et même si la houle du tango exhale des parfums marins, elle touche par sa sensualité.
du 7 au 30 juillet à 21h45
relâches les 13, 20 et 27 juillet
COMMENT J’AI DRESSÉ UN ESCARGOT SUR TES SEINS
Une histoire passionnelle et viscérale entre un homme et une femme, racontée par lui de façon métaphorique, voire même surréaliste, et qui donne à l’amour toute son intensité.
Du 7 au 30 juillet
Relâches les 13, 20 et 27 juillet
A 16h45
AU THÉÂTRE DU PETIT CHIEN
Jonathan Bell, Bastien David, Etienne Haan, Mikel Urquiza et Régis Campo
Par l’Ensemble Télémaque (Direction : Raoul Lay)
Bastien David, Instinct (2018)
Pour clarinette, basson, accordéon, percussion (métallophone), piano, contrebasse, 10 min
Mikel Urquiza, Ars Memoriae (création française 2020)
Pour flûte traversière, clarinette, piano, alto et violoncelle, 11 min
Régis Campo, Pop-art (2002)
Pour flûte, clarinette, piano, violon, alto et violoncelle, 11 min
Étienne Haan, Émancipation (création 2020)
Pour flûte, violoncelle, percussions, trompette, clarinette, violon, soprano et comédien, 20 min
Jonathan Bell, La montagne Sainte-Victoire (2020)
Pour flûte, violoncelle, trompette, clarinette, violon, soprano et comédien,
15 min
L’ensemble Télémaque est l’une des formations françaises les plus remarquées pour son travail de création musicale. L’ensemble développe des projets nationaux et internationaux souvent croisés avec des chorégraphes, des auteurs, des metteurs en scène ou des artistes circassiens. Éveiller la curiosité, faire entendre les musiques d’aujourd’hui sans préjugé esthétique, s’ouvrir à tous les publics, sont les missions premières de l’ensemble dirigé par le compositeur et chef d’orchestre Raoul Lay.
Samedi 24 octobre -
18h30 et 20h30
Dimanche 25 octobre - 17h
Mardi 27 octobre - 19h
Mercredi 28 octobre - 20h30
Pablo Neruda / Pablo Picasso / Astor Piazzolla
Adaptation et mise en scène : Serge Barbuscia
Avec Serge Barbuscia et pour le Tango Florencia Garcia / Jérémy Braitbart
Piazzolla, Picasso et Neruda réunis dans un même spectacle, où se mêlent danse, poésie, musique et peinture.
Tango Neruda, c’est une danse aux deux visages mi macabre, mi amoureuse, comme un tango aux sons discordants et langoureux d´Astor Piazzola (dont on fêtera le centenaire en 2021).
Facture foncièrement contemporaine, qui rythment les textes du poète et les lavis du peintre... pour un spectacle qui tangue comme un bateau ... et même si la houle du tango exhale des parfums marins, elle touche par sa sensualité.
JEUDI 29 OCTOBRE A 18h30
Basilique Métropolitaine Notre-Dame-des-Doms
Dans le cadre des 28èmes AUTOMNALES DE L’ORGUE
organisé par Musique Sacrée Orgue en Avignon
En partenariat avec le Théâtre du Balcon-Scène d’Avignon
VOYAGE TERRESTRE ET CELESTE DE SIMONE MARTINI
d’aprés l’oeuvre de Mario Luzi
Traduction de Bernard Simeone ( éditions Verdier)
Lecture musicale avec projection d’oeuvres de Simone Martini
Création musicale d’Isabelle Chauvalon
Manuscrit d’Apt, Hildegard von Bingen, Chant Grégorien
Serge Barbuscia, comédien et direction artistique
Petra Ahlander, soprano
Lucienne et Luc Antonini, grand orgue etorgue de choeur
Sébastien Lebert, régie son et lumière
Au terme de sa vie, Simone Martini décide de quitter Avignon pour rentrer à Sienne, sa ville natale, afin de revoir et contempler son oeuvre de jeunesse : la Maesta exposée au Palais public. Dès lors s’amorce un voyage bien plus profond qu’un simple déplacement géographique : un voyage sur lui-même et dans lui-même…
Dimanche 15 novembre - 16h00
Sur les traces de Nicolas de Staël
Lettres 1926-1955
Compagnie Clair-obscur
Interprétation : Vanina Delannoy
Collaboration artistique : Sophie Mangin
Création sonore : Stéphane Morisse
De la première lettre alors qu’il n’a que 12 ans jusqu’aux dernières écrites juste avant son suicide survenu en 1955 à Antibes à l’âge de 41 ans, nous suivons la vie du célèbre peintre à travers ses échanges épistolaires, au plus près de sa quête existentielle.
De Bruxelles au Maroc, de Paris à la Provence, Nicolas de Staël écrivait sans cesse à ses proches. Il écrivait comme il peignait.
Une femme traverse et nous fait découvrir son écriture, nécessaire à son existence fulgurante.
Vendredi 20 novembre - 20h00
Nougaro, accordéon, émoi...
Chant : Corinne Frandino
Accordéon : Patrick Licasale
Un duo à trois voix :
Celle de son auteur comme un écho sans fin, Claude Nougaro,
d’une femme pour chanter les mots d’un homme, Corinne Frandino,
d’un accordéoniste aux doigts inventifs et malicieux pour seul orchestre, Patrick Licasale.
Une interprète sincère et émouvante, un musicien aux arrangements expressifs et raffinés, leur alchimie fait éclore les thèmes des plus belles mélodies du chanteur toulousain : Le jazz et la java, Le cinéma, Armstrong, Bidonville, La pluie fait des claquettes… Du jazz, du blues, du swing, de l’émotion, des jeux d’images… Une verve prolixe et magnifique qui vient parler au plus intime de notre cœur…
Nougaro dira de sa musique « J’ai célébré, à ma façon, comme un petit prêtre barbare, des noces baroques entre la grande tradition de cette langue qui m’a tatoué l’âme ».
Aujourd’hui, nous sommes saouls sous son balcon, ivres de ses rimes qui raisonnent encore à nos oreilles avec insistance; ivres de ses rythmes, de ses notes bleues qui nous cadencent l’âme pour aller - l’espace d’un concert - le rejoindre tout là-haut et toucher un bout de son étoile…
Jeudi 26 novembre - 19h00
Conférence :
Après le déluge
Un voyage littéraire, cinématographique et théâtral, présenté par le Docteur Catherina Kiss, psychiatre et psychanalyste, avec les comédiens David Simon et Ilinca Kiss
Pendant la crise du coronavirus, nous avons pu toucher du doigt la fragilité de la condition humaine confrontée à l’angoisse de la contamination, voire même de la mort.
Quels moyens psychologiques avons-nous pour faire face aux situations de danger, ou à un péril imminent ?
Nous tenterons de répondre à cette question à travers une réflexion à la fois psychanalytique - grâce à l’exploration du concept Freudien de l'angoisse, théâtrale - nos comédiens nous emmènerons dans l’univers d’Eugene Ionesco où ils seront confrontés à un "Tueur sans gages", religieuse - dans "La Peste" Albert Camus nous oriente, non sans humour, vers le péché et la punition divine), et philosophique - nous nous pencherons sur le concept de crise avec les écrits du philosophe et sociologue Egard Morin.
Jeudi 10 décembre
19h00 et 21h00
La robe rouge
D’après L'Adieu au siècle de Claude-Henri Buffard
Mise en scène : Ivan Romeuf
Avec Marie-Line Rossetti & Monsieur Henri
Musique : Wilfrid Rapanakis Bourg
« Un coup de poing à la monotonie et la solitude. »
Notre ère se vante d’être l’ère de la communication. Par le biais des nouvelles technologies, communiquer semble élémentaire. Mais alors que nous échangeons de façon compulsive par le biais d’internet, parler à nos proches demeure difficile, parfois même impossible.
Dans cette adaptation du texte prophétique de Buffard, Ivan Romeuf choisit de livrer la catharsis d’une héroïne aspirant à une nouvelle vie. Elle attend quelque chose de neuf qui l’exalte, va changer sa vie et le monde. Pour elle, il ne sera plus question de se heurter au silence.
Alors elle parle…
Mais à qui ?
Et pourquoi ?
Incarnant cette femme morcelée, représentante d’une fracture entre deux siècles, Marie-Line Rossetti met en lumière le cynisme d’une ère hyper-connectée créatrice d’isolement. La Robe rouge nous interpelle, avec ironie et humour, quelque part entre le regret des jours anciens et l’immuable espoir d’un avenir qui chante.
Dimanche 18 octobre - 15h00
"Le poète et le guerrier" Victor Hugo - Garibaldi
Une comédie d’Alberto Bassetti
Traduction française de Pierre Santini
Lecture dirigée par Serge Barbuscia avec Guillaume Lanson et Salvatore Caltabiano
Dans le cadre de la semaine italienne 2020.
Quand j'ai appris l'étroite relation que pouvaient entretenir Garibaldi et Victor Hugo, j'ai eu le plus grand mal à y croire. Puis, j'ai découvert leur estime mutuelle, celle qui avait poussé Hugo à nommer "Garibaldi" l'une des pièces de sa maison d'exil, à lui dédier un poème et même, à démissionner du parlement! Ensemble, ils ont organisé à Genève le colloque "Etats Unis d'Europe"... matière incandescente et terriblement actuelle à laquelle il manque cependant un élément indispensable au théâtre: le conflit, la confrontation, la lutte entre deux personnages qui se respectent au plus haut point malgré leurs différences manifestes. Comment faire descendre ces deux héro de leur piédestal? De la manière la plus théâtrale possible, amusante, intrigante, parfois même émouvante tout en restant fidèle aux sources historiques, aux écrits, aux lettres et ce, même dans leurs aspects les plus comiques et paradoxaux. Une folle chevauchée, fougeuse et documentée, sur le dos de deux Grands Hommes, emblêmes de l'indissoluble lien entre la France et l'Italie.
Quando venni a sapere dell’intensa relazione che legò Garibaldi e Victor Hugo stentai a crederci. Poi scoprii la loro grande reciproca stima, che aveva spinto Hugo a creare nella casa del suo esilio una stanza chiamata Garibaldi, a scrivere un poema tutto a lui dedicato ed a dimettersi dal parlamento! Insieme promossero a Ginevra il convegno: “Stati Uniti d’Europa”… Materia incandescente ed incredibilmente attuale, mancante però di un indispensabile elemento del Teatro: il conflitto, lo scontro, la lotta tra due personaggi che si rispettavano troppo, pur tra ovvie divergenze. Allora l’idea di far discendere i due Eroi dal piedistallo… come? Nella maniera che mi auguro la più teatrale, divertente, intrigante, magari commovente seppure rispettosa, anche negli aspetti più comici e paradossali, di quel che risulta in documenti storici, scritti, lettere… una folle cavalcata, motivata e documentata, sul dorso di due Grandi, emblemi dell’indissolubile legame che lega Francia ed Italia.
Entretien avec Serge Barbuscia
1er Octobre 2018