« […] En ce qui concerne la peinture que je fais, l’aventure a très exactement commencé en Octobre 1953, le premier jour de mon entrée dans une école d’art. […] Ce jour-là, nous avons eu ce que l’on appelle dans les écoles un « atelier de modèle vivant ». Une femme posait. Elle avait une soixantaine d’années. Elle était nue. J’avais dix-neuf ans. C’était la première femme nue que je voyais en vrai. J’étais bouleversé. J’imaginais ma mère, ma grand-mère… Comment, pourquoi des situations comme celle-ci pouvaient-elles exister ? Les professeurs pouvaient nous parler de proportions, de mise en page, de muscles ou de repères osseux, ce qui se passait, c’était totalement autre chose. J’étais bouleversé, mais également attiré, concerné au plus profond. J’avais l’impression que « cela me regardait ». […] »


Extrait d’un entretien avec Bernard VARGAFTIG pour la revue NU(e), Octobre 2007.



  

Professeur d’histoire de l’art et des civilisations, de peinture et de dessin à l’école d’art d’Avignon

Professeur de culture générale et de peinture à l’école d’art de Valence.

Directeur de l’école d’art d’Avignon.

Entretien avec Michel Steiner et Geneviève, sa femme et sa muse.

Un vernissage parfaitement réussi en dépit du report de l'inauguration du samedi 15 décembre au dimanche 16.


Amis et curieux sont venus nombreux ce jour là pour célébrer le talent de Michel Steiner.


L'exposition couvre trois niveaux du Cloître St Louis.


A découvrir jusqu'au 10 Mars 2019.